Une vague de mannequins « bien de chez nous » font actuellement les couvertures des plus prestigieux magazines, défilent pour les plus grands designers et signent les contrats les plus convoités. Il y a eu Yasmeen Ghauri, Ève Salvail et Irina Lazareanu. Cependant, la liste ne s’arrête pas là, le Québec a toujours sa part de grands noms. À quel*ques jours de la Semaine de la mode de Montréal, pleins feux sur les dix mannequins d’ici qui rayonnent de part et d’autre de l’Atlantique.
Le milieu de la mode est avide de nouveautés… ce qui en*gen*dre la rencontre des ex*trêmes. Il y a eu la vague des grandes blondes de l’Europe de l’Est qui contrastaient avec les courbes voluptueuses des Brésiliennes aux cheveux bruns. Le Québec offre une nouvelle silhouette qui plaît.« Les agences de l’extérieur viennent ici pour recruter des mannequins. Le Canada est dans la mire des directeurs de casting », déclare Nadia Canova, de l’agence Montage. C’est le métissage québécois qui séduit. « Les mannequins québécoises sont très diversifiées. On ne peut identifier leurs origines », précise Didier Belleguic, directeur de l’agence Next Canada.
Mais le physique n’est pas le seul élément qui différencie les mannequins d’ici.
« Le fait d’être Québécoise m’a ouvert des portes lorsque je suis arrivée en France. À Paris, tout le monde aime les Québécois. On a une super bonne réputation », indique Kim Cloutier de l’agence Next.
Chantal Stafford Abbott de l’agence Specs ajoute : « Lorsque les clients te demandent d’où tu viens et que tu leur dis le Québec, ils sont toujours contents. » Le bilinguisme des mannequins québécois est également un atout. « C’est difficile de communiquer avec une mannequin russe alors qu’elle ne parle que très peu l’anglais », explique Chantal.
« Les Québécoises ont une réputation qui les précéde. Elles sont gentilles, humbles, polies, de bonne humeur et elles ne se prennent pas au sérieux », résume Nadia Canova de l’agence Montage.