Maïwenn Le Besco | Page 2 | the Fashion Spot

Maïwenn Le Besco

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Maiwenn le Besco attending the Chanel Ready-To-Wear Fall/Winter 2012 collection show as part of Paris Fashion Week held at the Grand Palais in Paris.
March 6, 2012
 
wenn.com

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Maiwenn and Karl Lagerfeld pose during the Chanel 2012/13 Cruise Collection at Chateau de Versailles on May 14, 2012 in Versailles, France.
 
wenn.com

Maiwenn AmfAR's Cinema Against Aids gala 2012 during the 65th annual Cannes Film Festival Cannes, France - 24.05.12


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She's going to be the face of the next Chanel eyewear campaign!
cool, I always loved her beauty.
 
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Maiwenn Le Besco attends the Chanel Haute-Couture show as part of Paris Fashion Week Fall / Winter 2012/13 at the Grand Palais on July 3, 2012 in Paris, France.
 
Maïwenn au pays de Chanel

L'égérie réalisatrice nous entraine dans les coulisses du défilé haute couture automne-hiver 2012/2013

Nouvelle égérie maison pour la collection Eyewear, l’actrice et réalisatrice découvre, émerveillée, les coulisses du dernier défilé Chanel haute couture. Du secret des ateliers au jour J au Grand Palais, Maïwenn raconte son parcours initiatique.



« En descendant l’escalier mythique du 31, rue Cambon, j’ai pris conscience que je faisais partie de la maison Chanel, ce qui m’a énormément émue. On a l’impression de marcher dans les pas de Coco Chanel, là où elle s’installait pour regarder défiler ses mannequins. Chanel, pour moi, c’est un mythe. J’ai lu beaucoup de livres sur Gabrielle Chanel et l’évolution de la maison. Et puis maintenant il y a Karl, évidemment. J’ai réalisé ce que représentait cette femme à l’époque où la mode, la politique et l’économie étaient dominées par des hommes. Voilà pourquoi c’est un honneur de faire partie de cette maison ; parce que derrière tout cela, c’est une femme venant de la rue qui s’est débrouillée seule avec sa pugnacité et sans faire de compromis. C’est mon côté féministe, mais je n’aurais pas été aussi fière de représenter une maison créée par un homme. Gabrielle a amélioré la condition de la femme dans la société. Ses propos sont aussi singuliers et percutants que son style. Je les relis souvent. Désormais je mange, bois et respire Chanel. »


L’Atelier de Madame Cécile

« Elle est première d’atelier haute couture Flou et a donc le privilège d’être appelée « Madame » en plus de son prénom ; c’est une tradition dans les maisons de haute couture. Il règne une ambiance quasi familiale, studieuse mais pleine de bonne humeur alors que nous sommes à seulement quelques jours du défilé. On sent une véritable fierté de travailler pour Karl, et de donner une vie à ses croquis. »

Les maisons d’art : ateliers Lesage et Massaro


« Chanel a fait l’acquisition de maisons d’art afin de leur permettre de continuer à exister ; parmi elles, Massaro et Lesage. Il y a rue de la Paix, chez Massaro, un véritable savoir-faire. Depuis des générations, les artisans fabriquent à la main ces souliers qui donnent l’allure et la féminité à une silhouette.
 Perché au cinquième étage d’un petit immeuble très parisien se trouve l’atelier Lesage, dans une enfilade de petites pièces débordantes de perles, paillettes, strass et brillants. Derrière de longs métiers à broder, armées d’une patience sans faille, les petites mains brodent, piquent, enfilent et appliquent avec une maîtrise qui constitue un des trésors bien gardés de la haute couture.
On prend vraiment la mesure de leur implication dans l’élaboration de la collection. On réalise à quel point la reconnaissance de Chanel les aide à faire perdurer ce métier. C’est fascinant de voir le travail fait par des équipes si passionnées et surtout très jeunes ! »

L’accessoirisation au Studio Chanel, 29, rue Cambon, j-2...


« Ultime étape avant le défilé : Karl accessoirise les modèles de la collection avec l’équipe de son studio de création. Rien n’est laissé au hasard, chaque accessoire trouve sa place, des souliers vus chez Massaro à la paire de gants ou à la résille dans les cheveux, tout semble être si évident... Même si le temps presse, car le défilé est dans deux jours, rien n’échappe au regard avisé de Karl. »

Le défilé backstage


« L’effervescence est à son paroxysme, les coulisses du Grand Palais sont transformées en cabines vêtements et en loges maquillage géantes. Les habilleuses s’affairent, les mannequins courent entre la répète et le hair & make-up comme dans une ruche. Les premières d’ateliers, dont Madame Cécile, arrivent avec les derniers modèles tout juste terminés. Karl trouve quand même le temps de donner quelques interviews en preview pendant que Virginie Viard (ndlr : la directrice du Studio Chanel) surveille de près les derniers ajustements. Toujours aucun stress palpable, le défilé va commencer, on s’installe dans la salle. En attendant, je peux répondre à quelques questions de la presse... »





madame.lefigaro.fr
 
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Maiwenn attending the 'Chanel The Little Black Jacket' exhibition launch at the Grand Palais in Paris.
November 8, 2012 -
 
Madame Figaro - 15 novembre 2012

Photo: Benoît Peverelli







Maïwenn l’affranchie
La réalisatrice du "Bal des actrices" et de "Polisse" est à l'affiche de "Télé Gaucho", de Michel Leclerc


Après trois films et un prix du Jury à Cannes pour Polisse, la belle frondeuse du cinéma français est à l’affiche de Télé Gaucho, une comédie politique de Michel Leclerc (1). Apaisée, la nouvelle égérie Chanel de la collection Eyewear revient sur son parcours. Rencontre avec une rebelle au cœur tendre.

Profil d’aigle, crinière de pur-sang, yeux bleu marine perçants et fiers, allure de gaucho, Maïwenn relève le col d’un manteau comme elle le ferait sur un quai de gare glacé, tire sur les manches d’un costume d’homme pour mieux s’y couler s’emmitoufle dans une redingote du soir. Elle habite les vêtements comme des armures. Toujours en alerte. Toujours sur le pied de guerre avec son regard de Sioux méfiant. Maïwenn est un sublime chat sauvage. « Je me suis construite dans l’adversité, résume-t-elle. Mais attention, ce n’est pas la peine d’en rajouter sur le roman familial. On a dit trop de bêtises sur mes parents, mes frères, mes sœurs. Mais, ma vie s’est adoucie : il y a mes enfants, mes amis, mon prix à Cannes, et aujourd’hui cette relation privilégiée avec la maison Chanel. »

Une enfance à Belleville dans un trois-pièces, quatre frères et sœurs. La bohème. « Nous n’étions pas dans le moule, mais nous nous débrouillions. Au fond, nous donnions le change. Je m’occupais de la fratrie et c’était plutôt gai... Les gens ne veulent pas comprendre que l’existence, c’est un peu plus compliqué que les images. Quand les images ne correspondent pas à leurs stéréotypes, alors ils se croient obligés d’en rajouter. La vie, ce n’est pas une recette de tarte aux pommes : mettez 250 grammes de farine, trois œufs et du beurre, mélangez... et vous serez heureux. »
La légende Maïwenn nous est familière. Dès l’âge de 3 ans, elle écume les castings et débute dans L’Année prochaine si tout va bien, un film de Jean-Loup Hubert. À 5 ans, elle fait une apparition dans Hippolyte, d’Antoine Vitez. À 7 ans, elle est Isabelle Adjani jeune dans L’Été meurtrier. À 15 ans, elle décroche son premier grand rôle dans La Gamine, d’Hervé Palud, avec Johnny Hallyday. À 16 ans, elle rencontre Luc Besson, un soir de César au Fouquet’s, l’épouse, donne naissance à une petite fille et part vivre à Los Angeles. Maïwenn n’est plus intéressée par faire l’actrice, reprend des études mais vit dans un cocon.


La désillusion de la cantatrice extraterrestre

Le retour à la réalité est douloureux. Mais constructif. C’est à Cannes, l’année où Luc Besson présente Le Cinquième Élément, que se joue un nouvel acte. Dans le film, on s’en souvient, elle joue la cantatrice bleue extraterrestre. « J’étais dans la réception de l’hôtel et j’attendais qu’on vienne me chercher. Personne n’est jamais venu... Besson m’avait “oubliée”. J’y suis allée à pied, je portais la première robe de ma collection (c’était l’époque où je voulais faire des vêtements) mais le temps que j’arrive en bas des marches : plus de photographes. Personne, ils repliaient le tapis rouge. J’étais seule et triste. Je ne pensais pas que Luc, qui disait vouloir me protéger, allait m’infliger un tel affront. Cet épisode a été terrible mais en même temps libératoire. Que faites-vous quand vous êtes au fond de la mer ? Soit vous y restez, soit vous donnez un bon coup de pied pour remonter à la surface. C’est ce que j’ai fait. Cette douche m’a réveillée. »
Dans la foulée, Maïwenn se met à écrire son spectacle, Le Pois chiche, qui se produit au Café de la Gare. Un soir de mai 2001, elle est arrivée avec un texte que personne n’avait lu. Elle avait invité ses amis pour remplir la salle. Le spectacle resta un an et demi à l’affiche ! La nouvelle Maïwenn est née. Libre de toute entrave, elle exprime enfin sa créativité : un auteur émerge, qui raconte, dans un premier temps, le joyeux foutoir de son existence.
Son premier film s’appelle Pardonnez-moi, une œuvre inspirée sur sa famille, réalisée en partie avec ses deniers et des acteurs qu’elle convoque à la dernière minute et qui disent oui. Marina Foïs se souvient : « Elle m’a appelée un mercredi pour tourner le vendredi, sans scénario, une scène expliquée au dernier moment et qui sera coupée, mais j’ai accepté car je pensais que Maïwenn brûlait d’un feu intérieur. »

La profession du cinéma s’incline et lui offre une nomination pour le César du Meilleur Premier Film 2007. « C’est la fête ! » s’exclame-t-elle en se retrouvant au milieu d’un parterre de vedettes venues l’acclamer. Les portes s’ouvrent. François Kraus et Denis Pineau-Valencienne, son associé, lui remettent un chèque en blanc. Ce sera Le Bal des actrices, film grinçant et jubilatoire dans lequel elle prêche le vrai et parodie le faux. Maïwenn raconte les coulisses de la vie d’acteur et l’envers de cette vie fantasmée et idéalisée. Un casting d’enfer. Elle adapte son scénario à celles qui acceptent sa proposition, leur imposant toutefois d’incarner leur propre rôle en poussant le trait à l’extrême. Un vrai succès.

“Polisse” ou la consécration cannoise

Puis arrive Polisse, où elle évoque le travail des policiers de la Brigade de protection des mineurs. Un grand film. Un prix du Jury à Cannes. On se souvient de son émouvant discours où elle remerciait « les pères de [ses] enfants et [ses] enfants, et ceux qui [lui] ont fait confiance au début ». « Avec ce film, je remonte les marches du palais des Festivals de Cannes pour la première fois depuis “l’incident” du Cinquième Élément et je suis tellement heureuse d’être invitée pour mon travail », confie-t-elle après coup. La sérénité est au bout du chemin. « Cet été, lorsque je suis retournée en Algérie, j’ai senti d’où je venais. J’ai compris des choses. Je sais d’où je viens. Je me suis sentie en affinité avec ces Algérois, dignes, fiers et intransigeants..., un pays qui n’est plus en guerre et qui ne fait rien pour attirer les touristes, ce qui fait la différence avec les autres pays de l’Afrique du Nord. »

Depuis peu, Maïwenn – qui est aussi d’une incroyable beauté – est une égérie de Chanel, pour la ligne Eyewear. « Être suivie pendant un an pour représenter une marque, c’est magique. J’aime être choyée. Et puis j’ai toujours vécu avec Chanel. À la maison, ma mère trouvait toujours le moyen d’acheter du N° 5. »

Aujourd’hui, Maïwenn, accompagnée d’autres auteurs, termine l’écriture d’une série pour Canal+ : la vie quotidienne de cinq femmes qui ont entre 20 et 50 ans, qui viennent de milieux différents.
« Ce qui me frappe, c’est qu’aujourd’hui les femmes ne sont plus prêtes à faire des concessions : elles veulent tout, un job, l’amour, la beauté, le succès. D’une certaine façon, ce sont des pionnières. Elles se battent et sont en train de gagner quelque chose. Quoi ? Un peu plus de liberté et de considération, même si on continue à applaudir un père qui garde ses enfants à la maison un jour de grève comme si c’était un exploit. Ça a le don de m’énerver. » Maïwenn est une idéaliste qui attend toujours de rencontrer Jean Valjean, son héros. Maïwenn, une romantique ? « Oui. Comme toutes les femmes d’aujourd’hui. »


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She never change^_^ And I just can't believe this woman has a 20 years old daughter:o:o
 
Glamour January 2013

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Cover story "Maïwenn Show" for Glamour France January 2013

Photographer: Paul Schmidt
Stylist: Sébastien Cambos
Hair: Delphine Courteille
Make-up: Lili Choi
Article/Interview: Alice Augustin

Celebrity: Maïwenn Le Besco

Source: fashion-mags.com

 
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Maiwenn at the Jean Paul Gaultier fashion show in 1997 ^_^
She's such an amazing woman, i love her! :heart:
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Madame Figaro France - 23 October 2020



La Mémoire Dans La Peau


Photographer: Dominique Issermann
Stylist: Julie Gillet
Hair: Kazue Deki
Makeup: Régine Bedot
Cast: Maïwenn







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