Captain_Lydia
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Arg, I can't get the pictures to go bigger yet. From what I can see I like it. It's kinda odd, but I still like it, mostly because it's on her 
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Share with us... Your Best & Worst Collections of Haute Couture F/W 2025.26
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Eva Green
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helmut.newton
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How amazing would Eva look in this Givenchy Couture dress??! 
evagreenweb + style.com
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Captain_Lydia
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One of the few I dare say that could pull it off and not look rediculous.
I don't think the interview of the last Madame Figaro is already posted?
Anyway...If someone here understands french and wants to read it:
Rencontre avec Eva Green
Elle pose son regard de braise sur l’univers du cinéma avec passion et modestie. Troublante, l’ex-James Bond girl, égérie Dior du parfum Midnight Poison, adepte des films noirs, brouille les pistes avec un certain plaisir. Moteur !
Paru le 26.07.2008, par Elizabeth Gouslan
Au bar du Normandy, à Deauville, Eva Green, en costume de dandy Dior, consulte la carte des vins. Hésite entre un chablis et un saint-émilion. Choisit finalement le rouge, qui est sa couleur. La voix étonnamment grave, le corps frêle, le regard bleu Hollywood expliquent aisément qu’on l’ait recrutée pour donner la réplique à 007. C’est de cet exploit ambigu qu’elle cherche à s’affranchir. En travailleuse obstinée qui répète non-stop avec sa coach, en jeune fille si bien élevée d’une actrice française exquise et gouailleuse – alias Marlène Jobert –, en expatriée de luxe peu épatée par la cruauté de Los Angeles, la frénésie de Londres ou l’intensité de New York. En Normandie, elle retrouve ses racines, la maison de famille, les odeurs d’iode et de bocage. Pas vamp pour deux sous, enfantine, en route pour la gloire, elle opte pour des scripts ultra-noirs. Dans Cracks, où elle campe une espèce de Blanche Dubois tourmentée et saphique, dans Franklyn, qui la transforme en vidéaste adepte du suicide arty.
Réservée, pitre, perfectionniste, ambitieuse et modeste : la Bond girl made in pays d’Auge excelle à brouiller les pistes. Rencontre.
« Madame Figaro ». – Vous n’avez que 28 ans, et déjà une carrière assez tracée. Quels en sont les points forts ?
Eva Green. – J’ai eu la chance, à 22 ans, de tourner avec un réalisateur mythique, Bernardo Bertolucci. J’adorais le Dernier Tango à Paris. Quand j’ai appris que j’allais travailler avec lui dans Innocents, the Dreamers, ce fut l’extase. Ce film est la plus belle expérience de ma vie, une sorte d’histoire d’amour. J’avais confiance en lui à cent pour cent, même pour les scènes osées. Il était très paternel, et, sur le tournage, il régnait une véritable osmose. Tout était idyllique !
– Avec Casino Royale surgit votre deuxième chance…
– Ah oui ! Un changement phénoménal. Le film de Bertolucci n’avait pas beaucoup marché, mais ce James Bond-là a été un énorme succès. Je suis devenue intéressante pour la presse et «bankable» pour les studios. Je suppose que je serai désormais Bond girl à vie.
– Du coup, votre public s’est élargi. Enfants et ados vous connaissent…
– Et me reconnaissent dans la rue, c’est vrai. Moi, je vois ça comme un film normal. Et puis je ne me considère pas comme un sexsymbol. Je suis aux antipodes de la sublime Ursula Andress sortant de l’eau en Bikini blanc et ravageant Sean Connery. Non, ma girl à moi est sur ses gardes, assez cassée, un peu méfiante, et n’essaie pas de séduire 007.
– Vous sentez-vous française, anglaise ou américaine ?
– Je brouille les pistes : je vis à Londres, mais mon coeur est à Paris. L’architecture et la concentration de beautés de cette ville sont indépassables.
– Pourquoi vivre à Londres, dans ce cas ?
– J’y allais souvent, adolescente. J’adore le côté jeune, punchy et village de Londres. Et puis, j’en avais besoin pour couper le cordon ombilical.
– Vous protégez-vous psychiquement quand vous travaillez vos rôles de tourmentée ?
– Oui, mais je trouve prétentieux de dire qu’on peut être englouti par son personnage. Et puis, quand on a fait du théâtre, cela donne une certaine distance. Je pense profondément que j’ai 99% de chance et 1 % de talent. C’est vrai, il y a tellement de gens dans les cours d’art dramatique qui sont doués et qui n’y arrivent pas. Il y a tellement d’injustice et d’imbéciles dans ce métier.
– D’imbéciles ?
– Los Angeles, c’est horrible, je déteste. Ils ne parlent que d’argent. En fait, je ne suis pas dupe, je suis même un peu cynique.
– Est-ce parce que Marlène Jobert, votre mère, vous a expliqué le dessous des cartes ?
– Les règles du jeu ont changé, mais elle aussi est assez cynique. Hollywood, c’est mauvais pour l’âme. Cette ville m’oppresse, elle me met à cran. Lorsque je m’y rends, j’ai une semaine de rendezvous avec les pros des studios. On a l’impression d’être des animaux qui défilent devant eux. Ce sont des gens qui travaillent dans leurs bureaux de 7 heures à 21 heures, qui n’ont pas de vie. En Europe, tout est quand même plus détendu et plus humain.
– Votre mère admire probablement votre carrière internationale…
– Bien sûr, elle en est fière, mais c’est une mère soucieuse, anxieuse, très maman poule, qui veut savoir tout ce qui se passe. Elle a fonctionné de manière plus instinctive. Elle arrivait sur un plateau, connaissait ses répliques et se laissait porter par la situation. Moi, je bosse comme une dingue.
– Êtes-vous victime de la mode ?
– Pas trop. Sur mon dernier tournage, j’étais toujours vêtue en jogging, les autres filles arrivaient habillées couture ou vintage. Elles me regardaient en se disant : tiens, tiens, c’est cette personne sportswear qui représente Dior, le top de la sophistication.
– Fonder une famille, cela vous tente ?
– Non, je ne me sens pas prête du tout, j’ai déjà du mal à m’occuper de mon chien ! Je ne sais pas si c’est mon truc. Il faudrait être installé, cela va prendre du temps, je crois.
– Êtes-vous sportive ?
– Pas assez. Je fais un jogging deux fois par semaine, à Regent Park. À New York, j’ai découvert récemment le somptueux spa et les massages du Mandarine Hotel. Enfant, je me défoulais sur les courts de tennis. Si j’expérimentais la boxe, ce serait pour donner des coups, pas pour en recevoir… !
– Vous voit-on sur les dance floors jusqu’à l’aube ?
– Jamais ! Je déteste sortir la nuit. Je dors mal. Toute petite déjà, je me réveillais souvent à quatre heures du matin. Aujourd’hui, je m’endors tôt et je me lève aux aurores. Au fond, je ne suis pas jet-set, je suis une vieille femme jeune et raisonnable. J’aimerais avoir plus de folie ou d’excentricité dans la vie. Un jour, c’est sûr, je me lâcherai.
– En vacances, vous êtes passe-muraille ou bling-bling ?
– Passe-muraille, paréo-tongs, un ou deux tee-shirts et un maillot.
– Dans votre iPod : néofolk ou néodisco ?
– Les musiques de films me relaxent : celles des films de François Truffaut, de Jean-Luc Godard et de Wong Kar Wai. Et la « 5e Symphonie » de Gustav Mahler.
– Votre nuit : dancing queen ou beauty sleep à 22 heures ?
– Beauty sleep à 23 heures pétantes et un peu d’essence de lavande sur l’oreiller.
– Justin Timberlake vous croise sur la plage, il s’arrête, vous regarde. Vous lui dites…?
– « Chante-moi un de tes tubes, chéri. » Il est tellement cooool.
– Votre truc pour avoir l’air sexy en sortant de l’eau ?
– Ressembler à Daniel Craig (007) en monokini noir !
– Votre truc pour éloigner les paparazzis de votre coin de serviette ?
– Me curer le nez. Je ne les attire pas, je ne suis pas Angelina Jolie.
– Votre sport préféré : lire des scénarios au bord de la piscine, faire de la gym suédoise, compter les calories ?
– Lire des scénarios est un sport qui peut faire perdre du poids.
– Vous organisez une grande fête sur le yacht d’un ami. Vous invitez : Johnny Depp ? Edgar Morin ? Dany Boon ?
– Aucun d’entre eux, mais mon romancier favori : Haruki Murakami.
– Dans ma valise estivale, je ne peux pas me passer de…
– Mes lentilles de contact et tous les flacons qui vont avec, mon soutien-gorge de dentelle noire Dior, la crème de jour Or de vie de Dior, l’écran total d’Avène, un pantalon noir rayé, un top, « Mademoiselle Else », d’Arthur Schnitzler, le DVD d’Ingmar Bergman « Cris et Chuchotements », et le parfum dont je suis l’ambassadrice : Midnight Poison, de Dior.
madame.lefigaro.fr
Anyway...If someone here understands french and wants to read it:
Rencontre avec Eva Green
Elle pose son regard de braise sur l’univers du cinéma avec passion et modestie. Troublante, l’ex-James Bond girl, égérie Dior du parfum Midnight Poison, adepte des films noirs, brouille les pistes avec un certain plaisir. Moteur !
Paru le 26.07.2008, par Elizabeth Gouslan
Au bar du Normandy, à Deauville, Eva Green, en costume de dandy Dior, consulte la carte des vins. Hésite entre un chablis et un saint-émilion. Choisit finalement le rouge, qui est sa couleur. La voix étonnamment grave, le corps frêle, le regard bleu Hollywood expliquent aisément qu’on l’ait recrutée pour donner la réplique à 007. C’est de cet exploit ambigu qu’elle cherche à s’affranchir. En travailleuse obstinée qui répète non-stop avec sa coach, en jeune fille si bien élevée d’une actrice française exquise et gouailleuse – alias Marlène Jobert –, en expatriée de luxe peu épatée par la cruauté de Los Angeles, la frénésie de Londres ou l’intensité de New York. En Normandie, elle retrouve ses racines, la maison de famille, les odeurs d’iode et de bocage. Pas vamp pour deux sous, enfantine, en route pour la gloire, elle opte pour des scripts ultra-noirs. Dans Cracks, où elle campe une espèce de Blanche Dubois tourmentée et saphique, dans Franklyn, qui la transforme en vidéaste adepte du suicide arty.
Réservée, pitre, perfectionniste, ambitieuse et modeste : la Bond girl made in pays d’Auge excelle à brouiller les pistes. Rencontre.
« Madame Figaro ». – Vous n’avez que 28 ans, et déjà une carrière assez tracée. Quels en sont les points forts ?
Eva Green. – J’ai eu la chance, à 22 ans, de tourner avec un réalisateur mythique, Bernardo Bertolucci. J’adorais le Dernier Tango à Paris. Quand j’ai appris que j’allais travailler avec lui dans Innocents, the Dreamers, ce fut l’extase. Ce film est la plus belle expérience de ma vie, une sorte d’histoire d’amour. J’avais confiance en lui à cent pour cent, même pour les scènes osées. Il était très paternel, et, sur le tournage, il régnait une véritable osmose. Tout était idyllique !
– Avec Casino Royale surgit votre deuxième chance…
– Ah oui ! Un changement phénoménal. Le film de Bertolucci n’avait pas beaucoup marché, mais ce James Bond-là a été un énorme succès. Je suis devenue intéressante pour la presse et «bankable» pour les studios. Je suppose que je serai désormais Bond girl à vie.
– Du coup, votre public s’est élargi. Enfants et ados vous connaissent…
– Et me reconnaissent dans la rue, c’est vrai. Moi, je vois ça comme un film normal. Et puis je ne me considère pas comme un sexsymbol. Je suis aux antipodes de la sublime Ursula Andress sortant de l’eau en Bikini blanc et ravageant Sean Connery. Non, ma girl à moi est sur ses gardes, assez cassée, un peu méfiante, et n’essaie pas de séduire 007.
– Vous sentez-vous française, anglaise ou américaine ?
– Je brouille les pistes : je vis à Londres, mais mon coeur est à Paris. L’architecture et la concentration de beautés de cette ville sont indépassables.
– Pourquoi vivre à Londres, dans ce cas ?
– J’y allais souvent, adolescente. J’adore le côté jeune, punchy et village de Londres. Et puis, j’en avais besoin pour couper le cordon ombilical.
– Vous protégez-vous psychiquement quand vous travaillez vos rôles de tourmentée ?
– Oui, mais je trouve prétentieux de dire qu’on peut être englouti par son personnage. Et puis, quand on a fait du théâtre, cela donne une certaine distance. Je pense profondément que j’ai 99% de chance et 1 % de talent. C’est vrai, il y a tellement de gens dans les cours d’art dramatique qui sont doués et qui n’y arrivent pas. Il y a tellement d’injustice et d’imbéciles dans ce métier.
– D’imbéciles ?
– Los Angeles, c’est horrible, je déteste. Ils ne parlent que d’argent. En fait, je ne suis pas dupe, je suis même un peu cynique.
– Est-ce parce que Marlène Jobert, votre mère, vous a expliqué le dessous des cartes ?
– Les règles du jeu ont changé, mais elle aussi est assez cynique. Hollywood, c’est mauvais pour l’âme. Cette ville m’oppresse, elle me met à cran. Lorsque je m’y rends, j’ai une semaine de rendezvous avec les pros des studios. On a l’impression d’être des animaux qui défilent devant eux. Ce sont des gens qui travaillent dans leurs bureaux de 7 heures à 21 heures, qui n’ont pas de vie. En Europe, tout est quand même plus détendu et plus humain.
– Votre mère admire probablement votre carrière internationale…
– Bien sûr, elle en est fière, mais c’est une mère soucieuse, anxieuse, très maman poule, qui veut savoir tout ce qui se passe. Elle a fonctionné de manière plus instinctive. Elle arrivait sur un plateau, connaissait ses répliques et se laissait porter par la situation. Moi, je bosse comme une dingue.
– Êtes-vous victime de la mode ?
– Pas trop. Sur mon dernier tournage, j’étais toujours vêtue en jogging, les autres filles arrivaient habillées couture ou vintage. Elles me regardaient en se disant : tiens, tiens, c’est cette personne sportswear qui représente Dior, le top de la sophistication.
– Fonder une famille, cela vous tente ?
– Non, je ne me sens pas prête du tout, j’ai déjà du mal à m’occuper de mon chien ! Je ne sais pas si c’est mon truc. Il faudrait être installé, cela va prendre du temps, je crois.
– Êtes-vous sportive ?
– Pas assez. Je fais un jogging deux fois par semaine, à Regent Park. À New York, j’ai découvert récemment le somptueux spa et les massages du Mandarine Hotel. Enfant, je me défoulais sur les courts de tennis. Si j’expérimentais la boxe, ce serait pour donner des coups, pas pour en recevoir… !
– Vous voit-on sur les dance floors jusqu’à l’aube ?
– Jamais ! Je déteste sortir la nuit. Je dors mal. Toute petite déjà, je me réveillais souvent à quatre heures du matin. Aujourd’hui, je m’endors tôt et je me lève aux aurores. Au fond, je ne suis pas jet-set, je suis une vieille femme jeune et raisonnable. J’aimerais avoir plus de folie ou d’excentricité dans la vie. Un jour, c’est sûr, je me lâcherai.
– En vacances, vous êtes passe-muraille ou bling-bling ?
– Passe-muraille, paréo-tongs, un ou deux tee-shirts et un maillot.
– Dans votre iPod : néofolk ou néodisco ?
– Les musiques de films me relaxent : celles des films de François Truffaut, de Jean-Luc Godard et de Wong Kar Wai. Et la « 5e Symphonie » de Gustav Mahler.
– Votre nuit : dancing queen ou beauty sleep à 22 heures ?
– Beauty sleep à 23 heures pétantes et un peu d’essence de lavande sur l’oreiller.
– Justin Timberlake vous croise sur la plage, il s’arrête, vous regarde. Vous lui dites…?
– « Chante-moi un de tes tubes, chéri. » Il est tellement cooool.
– Votre truc pour avoir l’air sexy en sortant de l’eau ?
– Ressembler à Daniel Craig (007) en monokini noir !
– Votre truc pour éloigner les paparazzis de votre coin de serviette ?
– Me curer le nez. Je ne les attire pas, je ne suis pas Angelina Jolie.
– Votre sport préféré : lire des scénarios au bord de la piscine, faire de la gym suédoise, compter les calories ?
– Lire des scénarios est un sport qui peut faire perdre du poids.
– Vous organisez une grande fête sur le yacht d’un ami. Vous invitez : Johnny Depp ? Edgar Morin ? Dany Boon ?
– Aucun d’entre eux, mais mon romancier favori : Haruki Murakami.
– Dans ma valise estivale, je ne peux pas me passer de…
– Mes lentilles de contact et tous les flacons qui vont avec, mon soutien-gorge de dentelle noire Dior, la crème de jour Or de vie de Dior, l’écran total d’Avène, un pantalon noir rayé, un top, « Mademoiselle Else », d’Arthur Schnitzler, le DVD d’Ingmar Bergman « Cris et Chuchotements », et le parfum dont je suis l’ambassadrice : Midnight Poison, de Dior.
madame.lefigaro.fr
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the full english translation by Tango_down of evagreenweb.com:
She puts down her look of ember on the world of the cinema with passion and modesty. Disturbing, the ex-james Bond girl, Dior’s muse of perfume Midnight Poison, enthusiast of dark movies, clouds the issue with a certain pleasure. Motor !
In the Normandy’s bar, in Deauville, Eva Green, wearing a dandy costume by Dior, consults the wine card. She hesitates between a “Chablis” and a “Saint-Emilion”. She chooses finally the red one, which is her colour. The voice surprisingly deep, the body frail and the blue Hollywood look explain easily that they recruit her to play opposite 007. It’s from this ambiguous feat that she tries to free herself.
In stubborn worker who rehearses non-stop with her coach, in so well mannered young girl of an exquisite and cheeky French actress – alias Marlène Jobert–, in lustful expatriate not much impressed by the cruelty of Los angeles, the frenzy of London or the intensity of New York. In Normandy, she can see her roots, the family home, the smells of iodin and hedged farmland. Not vamp for two pence, childish, on the road to glory, she opts for ultra-dark scripts.
In Cracks, where she portraies a kind of tormented and lesbian “Blanche Dubois”, in Franklyn, which transforms her into a video director enthusiast of arty suicide.
Reserved, clown, perfectionist, ambitious and modest: Bound girl made in “Pays d’Auge” (French region) excels in clouding the issue. Meeting.
- Madame Figaro : You ‘re only 28, and already have a rather mapped out career. What are the strong points ?
- Eva Green : I had chance, in 22 years’old, to film with a mythical movie director, Bernardo Bertolucci. I loved the Last Tango in Paris. When I learnt that I was going to work with him in “Innocent, the Dreamers”, it was ecstasy. This movie is the nicest experience of my life, a kind of love story. I trusted in him in 100 %, even for the daring scenes. He was very paternal, and, on filming, there was a true osmosis. Everything was idyllic !
- With Casino Royale comes your second chance
- Yes ! A prodigious change. The Bertolucci’s movie wasn’t a success, but this James-Bond was a huge one. I became interesting for the press and “bankable” for studios.. I suppose that I’ll be consequently Bond girl for life.
- Suddenly, your public extended. Children and teenagers know you…
– And identify me on the street, that’s true. I see this as a normal movie. And then I don’t consider myself as a sexsymbol. I‘m the exact opposite of the sublime Ursula Andress coming out from water in white bikini and captivating Sean Connery. No, my own girl is on her guard, rather destroyed, a bit distrustful, and doesn’t try to seduce 007.
– Do you feel French, English or American?
– I cloud the issue : I live in London, but my heart is in Paris. Architecture and concentration of beauties in this city are unsurpassed.
– Why to live in London, in that case ?
– I often went there, teenager. I love the young side, punchy and village of London. And then, I needed it to cut the umbilical cord.
– Do you protect yourself mentally when you work your tormented roles ?
– Yes, but I think pretentious to say that we can be engulfed by our character. And then, when we have experience from theatre, it gives a certain distance. I profoundly think that I’m 99 % of chance and 1 % of talent. That’s true, there are so many people in drama lessons who are gifted and don’t reach where I am. There are so much injustice and fools in this job.
- Fools ?
– Los angeles, it’s horrible, I hate it. They only talk about money. In fact, I’m not fooled, I’m even a bit cynical.
– Is it because Marlène Jobert, your mother, explained you the hidden side of things ?
– Rules of the game changed, but she’s also rather cynical. Hollywood, it’s bad for soul. This city oppresses me, it makes me being on edge. When I go there, I have a week of rendezvous with the pros of studios. We have impression to be animals who come and go in front of them. They are people who work in their offices from 7 am until 9 pm, who don’t have life. In Europe, everything is really more relaxed and more human.
- Your mother probably admires your international career
– Of course, she’s proud of it, but she’s a worried, anxious mother, very maternal, who wants to know all about what’s happening. She worked in a more instinctive way. She arrived on a film set, knew her text and improvised with the situation. For my part, I work at the point of being crazy.
- Are you a fashion victim ?
- Not too much. On my last filming, I was always dressed with jogging suit, other girls arrived dressed with dressmaking or vintage. They looked at me telling themselves : well, it’s this sportswear person who represents Dior, the best of sophistication.
– Do you want to start a family ?
- No, I don’t feel ready at all, I already have difficulties to be in charge of my dog ! I don’t know if it’s my trick. It would be necessary to be settled in, it’s going to take time, I believe.
– Are you the sporty type ?
– Not enough. I make a footing twice a week, in Regent Park. In New York, I newly discovered the sumptuous spa and massages of Mandarine Hotel. Child, I let off steam on tennis courts. If I would test sport boxing, it would be to give blows, not to receive.
– Can we see you on dance floors until daybreak ?
– Never ! I hate going out at night. I sleep badly. Even when I was young, I often woke up at four o’clock. Today, I get to sleep early and I get up in daybreak. Basically, I’m not jet-set, I’m an old woman young and reasonable. I would like to have more madness or eccentricity in life. One day, it’s sure, I’ll let my self go.
– On vacations, are you common or bling-bling?
– Common, beach wrap-flip-flop, one or two T-shirts and a bathing suit.
– In your iPod: neofolk music or neodisco music ?
– Musics of movies relax me : those of the movies of François Truffaut, Jean-Luke Godard and Wong Kar Wai. And the « 5th Symphony » of Gustav Mahler.
– Your night : dancing queen or beauty sleep at 10 pm?
– Beauty sleep at 11 pm on the dot and a little lavender essence on the pillow.
– Justin Timberlake meet you on the beach, he stops, looks at you. What do you say to him ?
– « Sing me one of your tubes, darling. » He’s is so much cooool.
– Your knack to look sexy coming out from water ?
– To look like Daniel Craig (007) in black monokini !
– Your knack to move away the paparazzi ?
– To clean my nose (in french : “se curer le nez”, which means to put your finger in the nose trying to catch something…). I don’t attract them, I’m not Angelina Jolie.
– Your favourite sport : to read scenarioes at the edge of the swimming pool, to make Swedish physical education, to count calories ?
– To read scenarioes is a sport which can make lose weight.
– You organize a great party on the yacht of a friend. You invite : Johnny Depp ? Edgar Morin ? Dany Boon ?
– None of them, but my favourite novelist: Haruki Murakam
– In my summer suitcase, I can’t go without…
– My contact lenses and all bottles which go with, my bra in black lace Dior, the cream “Or de vie” by Dior, the sun block of Avène, scratched black trousers, etc etc
source: EvaGreenWeb.com
She puts down her look of ember on the world of the cinema with passion and modesty. Disturbing, the ex-james Bond girl, Dior’s muse of perfume Midnight Poison, enthusiast of dark movies, clouds the issue with a certain pleasure. Motor !
In the Normandy’s bar, in Deauville, Eva Green, wearing a dandy costume by Dior, consults the wine card. She hesitates between a “Chablis” and a “Saint-Emilion”. She chooses finally the red one, which is her colour. The voice surprisingly deep, the body frail and the blue Hollywood look explain easily that they recruit her to play opposite 007. It’s from this ambiguous feat that she tries to free herself.
In stubborn worker who rehearses non-stop with her coach, in so well mannered young girl of an exquisite and cheeky French actress – alias Marlène Jobert–, in lustful expatriate not much impressed by the cruelty of Los angeles, the frenzy of London or the intensity of New York. In Normandy, she can see her roots, the family home, the smells of iodin and hedged farmland. Not vamp for two pence, childish, on the road to glory, she opts for ultra-dark scripts.
In Cracks, where she portraies a kind of tormented and lesbian “Blanche Dubois”, in Franklyn, which transforms her into a video director enthusiast of arty suicide.
Reserved, clown, perfectionist, ambitious and modest: Bound girl made in “Pays d’Auge” (French region) excels in clouding the issue. Meeting.
- Madame Figaro : You ‘re only 28, and already have a rather mapped out career. What are the strong points ?
- Eva Green : I had chance, in 22 years’old, to film with a mythical movie director, Bernardo Bertolucci. I loved the Last Tango in Paris. When I learnt that I was going to work with him in “Innocent, the Dreamers”, it was ecstasy. This movie is the nicest experience of my life, a kind of love story. I trusted in him in 100 %, even for the daring scenes. He was very paternal, and, on filming, there was a true osmosis. Everything was idyllic !
- With Casino Royale comes your second chance
- Yes ! A prodigious change. The Bertolucci’s movie wasn’t a success, but this James-Bond was a huge one. I became interesting for the press and “bankable” for studios.. I suppose that I’ll be consequently Bond girl for life.
- Suddenly, your public extended. Children and teenagers know you…
– And identify me on the street, that’s true. I see this as a normal movie. And then I don’t consider myself as a sexsymbol. I‘m the exact opposite of the sublime Ursula Andress coming out from water in white bikini and captivating Sean Connery. No, my own girl is on her guard, rather destroyed, a bit distrustful, and doesn’t try to seduce 007.
– Do you feel French, English or American?
– I cloud the issue : I live in London, but my heart is in Paris. Architecture and concentration of beauties in this city are unsurpassed.
– Why to live in London, in that case ?
– I often went there, teenager. I love the young side, punchy and village of London. And then, I needed it to cut the umbilical cord.
– Do you protect yourself mentally when you work your tormented roles ?
– Yes, but I think pretentious to say that we can be engulfed by our character. And then, when we have experience from theatre, it gives a certain distance. I profoundly think that I’m 99 % of chance and 1 % of talent. That’s true, there are so many people in drama lessons who are gifted and don’t reach where I am. There are so much injustice and fools in this job.
- Fools ?
– Los angeles, it’s horrible, I hate it. They only talk about money. In fact, I’m not fooled, I’m even a bit cynical.
– Is it because Marlène Jobert, your mother, explained you the hidden side of things ?
– Rules of the game changed, but she’s also rather cynical. Hollywood, it’s bad for soul. This city oppresses me, it makes me being on edge. When I go there, I have a week of rendezvous with the pros of studios. We have impression to be animals who come and go in front of them. They are people who work in their offices from 7 am until 9 pm, who don’t have life. In Europe, everything is really more relaxed and more human.
- Your mother probably admires your international career
– Of course, she’s proud of it, but she’s a worried, anxious mother, very maternal, who wants to know all about what’s happening. She worked in a more instinctive way. She arrived on a film set, knew her text and improvised with the situation. For my part, I work at the point of being crazy.
- Are you a fashion victim ?
- Not too much. On my last filming, I was always dressed with jogging suit, other girls arrived dressed with dressmaking or vintage. They looked at me telling themselves : well, it’s this sportswear person who represents Dior, the best of sophistication.
– Do you want to start a family ?
- No, I don’t feel ready at all, I already have difficulties to be in charge of my dog ! I don’t know if it’s my trick. It would be necessary to be settled in, it’s going to take time, I believe.
– Are you the sporty type ?
– Not enough. I make a footing twice a week, in Regent Park. In New York, I newly discovered the sumptuous spa and massages of Mandarine Hotel. Child, I let off steam on tennis courts. If I would test sport boxing, it would be to give blows, not to receive.
– Can we see you on dance floors until daybreak ?
– Never ! I hate going out at night. I sleep badly. Even when I was young, I often woke up at four o’clock. Today, I get to sleep early and I get up in daybreak. Basically, I’m not jet-set, I’m an old woman young and reasonable. I would like to have more madness or eccentricity in life. One day, it’s sure, I’ll let my self go.
– On vacations, are you common or bling-bling?
– Common, beach wrap-flip-flop, one or two T-shirts and a bathing suit.
– In your iPod: neofolk music or neodisco music ?
– Musics of movies relax me : those of the movies of François Truffaut, Jean-Luke Godard and Wong Kar Wai. And the « 5th Symphony » of Gustav Mahler.
– Your night : dancing queen or beauty sleep at 10 pm?
– Beauty sleep at 11 pm on the dot and a little lavender essence on the pillow.
– Justin Timberlake meet you on the beach, he stops, looks at you. What do you say to him ?
– « Sing me one of your tubes, darling. » He’s is so much cooool.
– Your knack to look sexy coming out from water ?
– To look like Daniel Craig (007) in black monokini !
– Your knack to move away the paparazzi ?
– To clean my nose (in french : “se curer le nez”, which means to put your finger in the nose trying to catch something…). I don’t attract them, I’m not Angelina Jolie.
– Your favourite sport : to read scenarioes at the edge of the swimming pool, to make Swedish physical education, to count calories ?
– To read scenarioes is a sport which can make lose weight.
– You organize a great party on the yacht of a friend. You invite : Johnny Depp ? Edgar Morin ? Dany Boon ?
– None of them, but my favourite novelist: Haruki Murakam
– In my summer suitcase, I can’t go without…
– My contact lenses and all bottles which go with, my bra in black lace Dior, the cream “Or de vie” by Dior, the sun block of Avène, scratched black trousers, etc etc
source: EvaGreenWeb.com
helmut.newton
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^^^ interesting! thanks for posting 
I love Haruki Murakami too!
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sharkslayerlola
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She's very interesting! 
GasolineRainbow
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I adore her interviews.
Captain_Lydia
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This is the second time I've heard her mention Haruki Murakami. What kinda books does Haruki write?
adorefaith
i'm almost ready..
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GasolineRainbow
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He is considered to be one of the greatest living writers. Admittedly lot of his work is rather difficult to get into, but Norwegian Wood is very accessible and imho ought to be on every person's must-read list.
Captain_Lydia
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I don't really read fiction. I'm a history geek and it's the only stuff I can get through for some reason.
Glittery_Bug
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Captain_Lydia
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I loved those ads for the brief time they were on. She's so adorable, and that's the only kind of beer I like.
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