Madame Figaro, October 6 2017
Ph:Lucian Bor
Styling: Julie Gillet
Hair: Nicolas Jurnjack
Make up: Jürgen Braun
http://madame.lefigaro.fr/style/toni-garrn-je-suis-la-premiere-artiste-de-la-famille-061017-134564http://madame.lefigaro.fr/style/toni-garrn-je-suis-la-premiere-artiste-de-la-famille-061017-134564
There's also a cover, but I can't find it online as of now.
Ph:Lucian Bor
Styling: Julie Gillet
Hair: Nicolas Jurnjack
Make up: Jürgen Braun
http://madame.lefigaro.fr/style/toni-garrn-je-suis-la-premiere-artiste-de-la-famille-061017-134564http://madame.lefigaro.fr/style/toni-garrn-je-suis-la-premiere-artiste-de-la-famille-061017-134564
Toni Garrn :"Je suis la première artiste de la famille"
La top-modèle allemande, incarnation d’une sensualité tonique irrésistible, fête ses dix ans de podiums. Un cap symbolique et une nouvelle ambition : conquérir le cinéma.
« J’ai un petit côté secrétaire coquine sur celle-là, non ? » Du haut de son 1,82 m, derrière le moniteur où défilent les photos de notre session exclusive,*Toni Garrn*commente ses looks d’un œil expert. Puis repart en essayage d’un pas chaloupé au rythme du calypso*Day-O, de Harry Belafonte, la bande-son tropicale de ce shooting d’automne. Sa présence solaire réchauffe l’atmosphère. Le sourire mutin, les cheveux en bataille rangée, les pieds nus, Antonia « Toni » Garrn ressemble à une enfant sauvage, d’une beauté énergisante et d’une vitalité captivante. Créer des personnages, chanter, esquisser des chorégraphies, cela relève chez elle d’un besoin inné : exprimer sa créativité autrement qu’en prenant la pose. « On est là pour s’amuser ! On a déjà toutes tellement de chance de faire partie de cette industrie. » Cette beauté blonde à la sensualité tonique, en qui son compatriote*Karl Lagerfeld*a vu une digne héritière de*Claudia Schiffer, n’a que 25 ans et déjà derrière elle une décennie de couvertures prestigieuses, de podiums et de flashs . « J’ai pourtant l’impression d’avoir débuté hier », dit-elle en avalant son troisième café. Le temps file à son rythme TGV (Toni à grande vitesse). Son débit mitraillette trahit la présence de dix idées à la seconde.
Hier, c’était donc en 2006, pendant le Mondial de football à Hambourg, sa ville natale, quand Claudia Midolo, de l’agence Modelwerk, repère la jeune sirène aux jambes sans fin. Elle n’avait que 13 ans, et il a fallu convaincre papa, homme d’affaires, et maman, cadre en marketing, que le mannequinat était un métier sérieux. « Je suis la première artiste de la famille ! » annonce-t-elle fièrement. Période d’essai surveillée, essai transformé : managée par maman, Toni passe un an chez Women Management et signe son premier contrat d’exclusivité avec*Calvin Klein. Une entrée fracassante dans l’arène fashion internationale : en compagnie de*Karlie Kloss, sa « sœur d’armes », elle ouvre et clôt le défilé printemps-été 2008 du créateur américain. Sa capacité de travail est herculéenne : l’année de ses 16 ans, Toni enchaîne une cinquantaine de catwalks. Et elle trouve quand même le temps de décrocher son bac l’année suivante. Les plus grands photographes, de*Mario Testino*à Steven Meisel ou*Jean-Baptiste Mondino, ont depuis sublimé ses pommettes plus hautes que le sommet du Zugspitze et ses lèvres ourlées en fixant leur objectif dans son regard denim stone washed.
L’ex-garçon manqué, qui a grandi entre Hambourg, Athènes et Londres (au fil des expatriations paternelles), a plusieurs fois déployé ses ailes sur le podium de*Victoria’s Secret, haut lieu de la féminité incarnée. Un rôle bien joué, une consécration en soi, et une étape de plus vers sa nouvelle passion : le cinéma. Comme Charlize Theron,*Monica Bellucciou*Diane Kruger*avant elle, la top a, cette année, sauté le pas. Son idylle de dix-huit mois avec*Leonardo DiCaprio, le King of Hollywood, l’a peut-être convaincue de mettre à profit les cours d’acting qu’elle prend depuis cinq ans. « Je détesterais être la "mannequin qui ne sait pas jouer", quand il existe tant d’actrices géniales. » Toni a décroché son premier rôle principal dans*Edge of the Blade, où elle incarne la Sud-Africaine Reeva Steenkamp, petite amie et victime de l’athlète Oscar Pistorius. « Adopter son accent a été un vrai challenge. Mais le sujet, la violence envers les femmes, me tenait vraiment à cœur. » On l’a vue aussi dans*Berlin, i love you, où elle donne la réplique à*Mickey Rourke*. « Un maître du jeu "à l’ancienne" ! Je ne me lassais pas de l’observer. »
Récemment séparée de Chandler Parsons, basketteur NBA à Dallas, la pile électrique, qui se « soigne par la méditation », concède que son rythme n’est pas propice aux relations durables. Mais elle balaie le sujet, mue par d’autres rêves. « Me poser dans mon appartement de New York, déjà… Je n’y suis pas retournée depuis six mois ! » Et tourner peut-être un jour avec Tarantino, ou interpréter une femme forte, « à la Wonder Woman ». « Avec mon physique, je m’imagine mal jouer "la fille d’à côté". »
There's also a cover, but I can't find it online as of now.